Du 22 août au 12 septembre 2017 le Laboratoire d’Optique Atmosphérique participe à la campagne AEROCLO-SA en Namibie

Article mis en ligne le 07/09/2017

AEROCLO-SA est un projet de collaboration internationale initié et soutenu par le CNRS, le CNES et Météo-France, également financé par l’ANR (http://www.agence-nationale-recherche.fr/?Project=ANR-15-CE01-0014) et soutenu par le programme européen EUFAR. Ce projet implique différentes unités de recherche françaises (LISA, LATMOS, LA, LOA, IRCELYON, SAFIRE, …) mais également SANUMARC et Gobabeb RTC en Namibie, NorthWest University en Afrique du Sud, TROPOS et le KIT en Allemagne, l’Université d’Athènes et d’autres partenaires internationaux.

La campagne de terrain se déroule du 22 août au 12 septembre 2017. L’avion de recherche français, le Falcon 20 de l’unité SAFIRE, effectue des vols depuis l’aéroport de Walvis Bay et la station « sol » mobile PEGASUS effectue ses observations depuis la station WMO/GAW et AERONET de Henties Bay.

Plusieurs instruments du LOA sont actuellement embarqués à bord du Falcon 20 pour effectuer des mesures du rayonnement solaire réfléchi par les couches de nuages et d’aérosols (feux de biomasse et poussières désertiques) surplombant l’océan au large de la Namibie.

À gauche, une photo prise depuis l'avion le 5 septembre 2017. On y voit un "océan" de particules de feux de biomasse qui surplombe la Namibie. L'épaisseur optique est de 1.5 à 500 nm à Windpoort (nord du pays). Du fait de cette énorme quantité de poussière il est impossible de voir la surface.

À droite, on constate que la présence d’humidité au sommet des panaches de particules de biomasse permet à des nuages de se former au sommet (vers 6 km d’altitude).

L’ensemble des informations sur les dispositifs mis en œuvre, les mesures au sol et aéroportées ainsi que les outils de modélisation utilisés pour la prévision et le suivi des phénomènes météorologiques est disponible via le site http://aeroclo.sedoo.fr/

Cette campagne a fait l'objet d'un article dans la revue La Météorologie (n°99 - nov. 2017)

Pour les spécialistes ci-dessous quelques observations et analyses préliminaires :