Je considère que le travail réalisé en section est significatif (de un mois et demi "temps-plein" pour chaque membre, à quatre mois temps-plein pour le président). Aussi, il est important de transmettre notre expérience à nos successeurs, ainsi que d'alerter la direction de SDU sur certains points qui pourraient être perfectionnés. Ce document s'adresse donc autant aux membres élus et nommés des futures sections 19 et 20, qu'à la direction de SDU.
Bien que j'ai sollicité les avis des membres de la section, ce document n'engage que le président de la section, et pas la section elle-même.
Sommaire
1. EVALUATION des UNITES
De 2000 à 2004, nous avons examiné 137 dossiers de demande de renouvellement ou de création d'unités (4 vagues) ainsi que l'activité " à deux ans " des chercheurs de 65 unités.
Concernant le renouvellement ou la création d'unités, nous avons donné un avis favorable pour la grande majorité d'entre elles. Avec des nuances fortes introduites par trois votes successifs: 1) prise en considération de la demande de l'unité, vote sur la direction, et vote de qualité (A, A-, B, C). La grosse majorité des unités ne pose pas de problème. Quelques soucis majeurs sont apparus à Strasbourg (disparition du CEREG), à Nancy (recomposition du paysage après le CPB) et à Orsay (ORSAY-TERRE).
A l'avenir, nous serions favorables à l'évaluation à un rythme quadriennal pour les unités, sauf cas de suivi particulier. Un examen à deux ans est une réelle perte de temps pour une section (mais aussi pour les unités et pour les chercheurs, qui doivent rédiger un nouveau rapport) : les dossiers n'évoluent pas suffisament en 2 ans pour justifier ce surplus de travail.
Nous avons examiné cinq propositions d'écoles thématiques (3 acceptées et 2 refusées) et 21 propositions de GDR (13 acceptées et 8 refusées)
Chaque fois que nous en avons ressenti le besoin, nous avons envoyé en mission un (ou n) membre(s) de la section pour visiter une unité que nous allions examiner Nous avons limité ces visites aux seules unités qui posaient des problèmes, en évitant les redondances avec les CE. Il nous semble que cette démarche devrait être systématisée. Cela pose évidemment le problème des frais de mission (pris en charge par le SGCN)., dans un contexte où le SGCN nous demande de réduire (20% !) les frais de missions…
Dès le début du mandat, nous n'avons pas souhaité interclasser des unités qui, du fait même de la disparité thématique de la section 12, étaient trop difficiles à intercomparer (comment comparer un labo étudiant l'ozone stratosphérique, avec une unité travaillant sur l'érosion du trait de côte, avec une unité travaillant sur les bactéries dans les rhizomes des plantes ?). Bien que les deux tiers de la section aient émis un avis négatif lorsqu'il a été question de découper la 12 en [19+20] , je pense que la nouvelle configuration des sections conduit à une meilleure homogénéité des ensembles d'unités à examiner, ce qui devrait accroitre la qualité des évaluations et faciliter les interclassements d'unités.
Dans les 2 mois qui suivaient les sessions, nous avons systématiquement transmis des avis motivés de 2 à 3 pages (signés par le président) aux directeurs des unités examinées. Nous avons veillé à ce que ces comptes-rendus mettent en évidence tout ce qui allait bien, mais aussi tous les points à améliorer, tant au niveau scientifique, qu'organisationnel, ou qu'humain (ITA, plans de formation, hygiène et sécurité, etc). Il nous est apparu que des avis fouillés pouvaient rendre service aux directeurs d'unités (bien que les remarques sur les points à améliorer soient génératrices de retours généralement "musclés" vers le président…)
Ce support des dossiers des chercheurs nous a semblé très utile. Nous avons fait systématiquement reporter sur ces CD-ROM les avis motivés envoyés aux chercheurs afin que les rapporteurs de la mandature suivante puissent revenir aux avis précédents.
A l'automne, les collèges B n'ont pas accés aux dossiers des collèges A sur leurs CD-ROM, alors qu'ils ont à évaluer des unités, et donc l'ensemble des personnels - incluant les collèges A. Cet anachronisme a été soulevé par les élus B de la section.
La section devrait pouvoir demander à une unité en difficulté, comment elle envisage d'améliorer la situation (audition du directeur ? voir point 1.5) ; à la section alors de valider ou non la réorientation proposée. Cet échange ne devrait pas relever que de la seule direction.
Il me semble que certaines unités (très peu heureusement) ont des tailles sous-critiques. Ne faudrait-il pas suivre les recommandations de certains qui préconisent de recentrer les activités du CNRS sur quelques " clusters " de grande taille. Ceci imposerait alors, non pas de désassocier les unités de trop petite taille, mais de les intégrer à une grosse structure locale (FR ? OSU ?, etc), renforçant ainsi la mise en place de pôles géographiques d'excellence. Mais je suis bien conscient que cela pose le problème de l'émergence de nouvelles jeunes équipes, dont le dynamisme ne doit pas être bridé par ce type d'évolution…
En ce qui concerne les FR, OSU et autres grosses structures, le sentiment de la section a été que ces grosses machines existaient d'abord sur le papier, mais que les unités qui les composaient avaient du mal à interagir, à collaborer, à s'organiser rationellement, en synergie. On y observe souvent des doublons difficiles à justifier (remarque déjà formulée dans le passé proche par la Cour des Comptes ou l'Inspection des Finances).
2. EVALUATION des CHERCHEURS
Nous sommes favorables à l'évaluation à un rythme seulement quadriennal pour les chercheurs, sauf cas particuliers nécessitant des suivis biannuels (voire annuels).
Ces critères devront être ré-examinés en début de mandat par les futures sections avant la prochaine session d'automne 2004. Il conviendra en particulier d'étoffer les aspects valorisation: brevets, collab. avec le secteur industriel, citation index individuels, etc…
Lucile Jocteur Monrozier (notre secrétaire scientifique) a maintenu à jour la liste des revues relevant de la section 12. La section 12 considére que pour qu'une revue relève du rang A, son Impact Factor (IF) soit être supérieur à 1. Grâce à l'aide de F. Aptel (LSCE) nous avons pu lister les facteurs d'impact de ces revues de 1998 à 2002, ce qui permet de voir les évolutions d'impact au cours du temps : il conviendrait que ce travail soit poursuivi (et complété) par les sections 19 et 20.
Il convient toutefois d'être prudent : certaines communautés de taille réduite se retrouvent au niveau international dans une littérature à faible IF : il faut tenir compte de ces particularités (ex : modélisation dans le domaine de l'érosion littorale).
Un autre outil très utile devrait être mis à disposition des évaluateurs : le citation index (CI) des chercheurs (donner accés à tous les membres des sections de la source ISI-PRODUCTS, et pas seulement aux seuls présidents). Pourquoi le CI ?: et bien parce par exemple, il ne sert à rien de publier 3 papiers dans l'année dans des revues à IF de 1,1 - ce qui générerait un avis favorable -, si dans les dix ans qui suivent, ces articles ne sont cités que 3 ou 4 fois dans la littérature internationale…
Dans les deux mois qui suivaient les sessions, nous avons systématiquement transmis des avis motivés de quelques lignes (signés par le président) aux chercheurs relevant des unités examinées pendant ces sessions. C'est le seul lien-papier qui reliait la section aux chercheurs (les autres informations se trouvaient uniquement sur la page web de la section).
Ces avis ont été archivés dans les CD-ROM de la GED. Afin que le directeur de l'unité dont relevait le chercheur prenne connaissance de l'avis qui lui était destiné, nous avons pris l'habitude d'envoyer l'ensemble des avis motivés au directeur : à lui 1) de les lire, 2) de les transmettre ensuite en interne aux chercheurs concernés.
Ce support des dossiers des chercheurs nous a semblé très utile. Nous avons fait systématiquement reporter sur ces CD-ROM les avis motivés envoyés aux chercheurs afin que les rapporteurs de la mandature suivante puissent revenir aux avis précédents.
A l'automne, les collèges B n'ont pas accés aux dossiers des collèges A sur leurs CD-ROM, alors qu'ils ont à évaluer des unités, et donc l'ensemble des personnels - incluant les collèges A. Cet anachronisme a été soulevé par les élus B de la section.
Nous avons parfois désigné un membre de la section pour assister un chercheur en difficulté à un moment donné. Cette démarche de suivi personnalisé s'est avérée très positive dans quelques cas. Elle devrait être reprise par les futures sections 19 et 20. En cas d'échec, nous avons passé le relais au DSA compétent, le relais ultime étant la DRH du CNRS.
3. PROMOTION DES CHERCHEURS (voir résultats en annexe 2)
Le collège C revendique le droit de rester en séance lors des délibérations sur les promotions des collèges B et A, et le collège B revendique le droit de rester en séance lors des délibérations sur les promotions des collèges A. La direction du CNRS et le Secrétariat Général du CNRS s'y opposent formellement. On a pu observer dans les faits des comportements très différents selon les sections, allant du respect strict de cette règle, jusqu'au non-respect absolu de cette régle. Selon moi, cette disparité dépendait essentiellement du degré très varié de politisation des sections.
Après quelques cafouillages de début de mandat, nous avons opté pour une position intermédiaire. Les collèges B et C restaient durant la lecture des rapports factuels sur les chercheurs, puis sortaient durant la délibération et le vote.
Cette situation conflictuelle, remise sur la table à chaque session, a été pénible pour beaucoup d'entre nous. Il serait souhaitable que la Direction Générale prenne rapidement (avant septembre 2004) une position claire, définitive et indiscutable sur le sujet, - quelle que soit cette décision. Si ce n'est pas le cas, je recommande alors à tous ceux qui se porteront candidats aux présidents des futures sections 19 et 20, de bien faire état de leur point de vue sur ce sujet, avant leur désignation, afin que la chose ne soit plus sujette à débat par la suite.
En section 12, une bonne dizaine de DR2 devraient être passés DR1 depuis longtemps. Actuellement, il y a 86 DR2 en section 12 dont l'age moyen est 51,2 ans (mini : 39 ans, maxi : 64 ans). Nombreux DR2 méritants (mais non promus faute de possibilités de promotion) ressentent frustration, démotivation et aigreur. Pour illustrer le problème, voici quelle était la situation dans le département SDU en 2003: 259 DR2 étaient promouvables en DR1 ; seuls 69 ont candidaté (autocensure considérable !) à une des 8 promotions espérées ! Si à l'avenir ce problème n'est pas résolu, le nombre de chercheurs CNRS de haut niveau, prêts à prendre des responsabilités importantes, souvent ingrates (direction d'unité, direction de programme, etc), diminuera de manière considérable. Que fera la direction de l'organisme si les structures ne trouvent plus de leaders ? Alors que le passage DR2->DR1 était de l'ordre de 1 à 2 postes par an durant la mandature précédente, on nous dit que les 3 postes que nous avons eu en 2002 puis à nouveau en 2003 représentent un progrés considérable ! Sans commentaire…
Commentaires inutiles, sur un nombre de promotions proche de zéro
4. CONCOURS (CR ET DR) (voir liste recrutements par année en annexe 1 )
Il est clair que l'expérience montre nous serions à même d'éliminer 50% des candidats à partir du seul examen de leurs dossiers, ce qui réduirait de moitié la lourdeur des auditions. Mais les points de vue sont assez divergents d'une section à l'autre, et la CPCN n'a pas pu atteindre le consensus et à renoncé à proposer cette amélioration. Dommage.
L'audition des candidats CR est obligatoire (15mn d'exposé et 10mn de discussion).
Alors que l'audition des candidats CR est obligatoire, celle des candidats DR ne l'est pas. Nous avons discuté (puis voté chaque année) sur la pertinence de l'audition annuelle des candidats au concours DR. Nous avons finalement procédé chaque année à leur audition (10mn d'exposé et 15mn de discussion). Nous étions une majorité à considérer qu'il y avait plus d'avantages que d'inconvénients à revoir les candidats chaque année (ex. : mise en évidence claire de progrés significatifs, peu perceptibles dans les documents écrits).
Après quelques tâtonnements, il nous est apparu qu'afin de pouvoir examiner la totalité des candidats en un temps raisonnable [CR: jusqu'à 130/an et DR: jusqu'à 40/an], il fallait constituer 3 sections de jury qui auditionnaient simultanément (4 à 5 jours d'auditions). Cette configuration a un inconvénient : le président circule d'un jury à l'autre; pas contre, ça lui permet de corriger les dérives de fonctionnement d'une section de jury à l' autre. La composition la plus pertinente a consisté à former des jury d'experts regroupant 2 des 3 thématiques de la section (1. ocean+atmosphère; 2. atmosphère+ surfaces continentales; 3. océan+ surfaces continentales). C'est la formule qui permet au mieux d'éviter qu'un candidat se retrouve en face d'un membre de son laboratoire et qui permet d'avoir au moins deux expert d'une discipline dans la même section de jury. Cette démarche sera implicitement à réviser du fait de la nouvelle composition des sections.
Nous avons fait appel à des experts extérieurs (en 2001 et 2002) pour des concours sur profil fléchés. Tous les concours ayant lieu en même temps dans différents endroits, il était très difficile de les faire venir à la fois aux auditions et aux délibérations, surtout dans des lieux géographiquement dispersés (cf. point 4.5). Aussi, nous avons renoncé à en inviter à nouveau en 2003 et 2004. Pour de simples raisons d'organisation, et au détriment de la qualité des évaluations.
Par rapport aux fléchages de postes que nous avons connus en début de mandat (et qui nous ont posé beaucoup de problèmes, certains postes n'étant pas affectés faute de candidats !), les coloriages de postes arrivés en fin de mandat ont été un progrés incontestable. Les priorités pluri-annuelles définies par la section sont présentées alors comme prioritaires et chaque année on remet la liste à jour.
On pourrait toutefois aller plus loin : sélectionner des profils en s'inspirant des demandes prioritaires des unités (demandes formulées dans leurs documents de contractualisation), et ensuite flécher (ou colorier ?) les postes sur des unités bien précises. Et ce pour une majorité des postes. Le problème évoqué ci-après (consanguinité) serait alors partiellement gommé, et les recrutements/affectations seraient beaucoup plus en phase avec les priorités exprimées par les unités.
Enfin, il serait très utile de disposer des conclusions d'un travail de synthèse - qui reste à faire -, et qui pourrait être confié à un chargé de mission SDU. Il s'agit du bilan des embauches dans l'ensemble des organismes français, disons depuis 1990. Qui a-t-on embauché? Quand ? Sur quelle thématique? Où? Dans quel organisme?
Nous avons tenu à jour le tableau des entrants CNRS depuis 1992 dans chaque laboratoire relevant de la section 12 (voir annexe 4). Nous aurions aimé avoir le même type de tableau pour l'IRD, IFREMER, le CNES, le CEA, l'INRA, les Universités, etc. Et ce, afin d'avoir une vision synoptique des recrutements sur une thématique donnée en France. Une telle synthèse permettrait de minimiser les recrutements-doublons, et/ou au contraire d'éviter les extinctions d'expertise.
Enfin, bizarement, dans les 3-4 années qui suivent les recrutements sur fléchage, on ne vérifie pas si les recrutés travaillent bien sur le sujet annoncé lors de leur candidature. On aurait peut-être des surprises ? Il y aurait probablementun suivi à assurer de ce côté-là.
Il me semble (mais ce point de vue est strictement personnel) qu'il n'est pas sain que des candidats se présentent à un concours CNRS pour entrer dans une unité dont le directeur est présent dans le jury du concours. Il serait beaucoup plus sain que les membres des jurys de concours qui sont directeurs d'unités, et qui présentent des candidats à ces concours, ne participent pas à ces jurys. La neutralité des jurys serait beaucoup mois contestée, mais cela poserait des problèmes très difficiles d'organisation des jurys… Sujet à débattre.
Au cours de notre mandat, il ne nous est arrivé qu'une fois de recruter un candidat extérieur DR2. Donc en fait, bien qu'appelé "concours", cette sélection concerne massivement des CR1 CNRS, et elle relève plus d'une procédure de promotion. Dans ce contexte, il est clair que le nombre de postes attribués à la 12 est notoirement insuffisant au vu du nombre de CR1 seniors, qui mériteraient de passer DR2. Pour info., actuellement en section 12, il y a 152 CR1 dont l'age moyen est 44,2 ans (mini.: 31 ans; maxi.: 66 ans).
5. MEDAILLES (voir attributions en annexe 2)
6. TRAVAIL DU BUREAU
Il est fondamental que le bureau regroupe des experts qui couvrent au mieux les différentes thématiques abordées par la section. Ainsi, à la suite des élections par la section des trois premiers membres du bureau, il est crucial que la direction de SDU veille à ce que les deux nominations dont elle a la charge, permettent de compléter au mieux les expertises manquantes. C'est en effet le bureau qui distribue les dossiers en amont de chaque session, et l'expertise des membres du bureau est alors extrêmement précieuse.
La présence d'un représentant du collège C était généralement souhaitée par ce collège. Je n'ai toujours pas compris si cette participation était légale. Cet aspect devrait être clarifié en début de mandat (en 19 et en 20).
Enfin, dans un souci légitime d'indépendance, il ne me semble pas sain qu'un chargé de mission de SDU participe aux réunions de bureau, et intervienne dans nos choix de rapporteurs. Je reconnais que, heureusement, cela n'arrivait plus durant les dernières années.
Le bureau doit veiller à attribuer les dossiers au(x) meilleur(s) expert(s). Nous avons en général désigné un seul expert (sauf cas délicats qui nécessitaient une double expertise).
Le bureau doit aussi veiller à ce qu'il n'y ait ni consanguinité, ni conflit d'intérêt entre les évaluateurs et les évalués. Il doit enfin répartir la charge de travail de manière à peu près équivalente entre les différents membres de la section.
Un crédit annuel est attribué par le SGCN à chaque président de section. Il se montait à ≈10.000 frs (1530 euros) en début de mandat. Il n'est plus que de 1224 euros. Nous partagions cette somme à 50/50 entre le président et le secrétaire scientifique, pour couvrir des frais de bureau (courriers des avis motivés, timbres, etc…)
7. COMMUNICATION SECTION 12 ó DIRECTION DE SDU
Ces réunions sont très utiles et doivent être maintenues après chaque session. Elles permettent de croiser les évaluations des sections relevant de SDU et d'aboutir en général à des solutions consensuelles. Une politique pluriannuelle peut alors être mise en place entre les sections de SDU.
7.2. Communication sections ó SDU
La section a toujours essayé de répondre aux demandes de SDU dans les temps imposés (souvent très courts). Ainsi, les résultats des évaluations lors des sessions étaient transmis dans la semaine qui suivait les sessions.
Par contre, nous avons eu plus de mal à obtenir en retour, les comptes-rendus des décisions prises au niveau de la Direction Générale.
Il conviendrait à l'avenir de systématiser la transmission au président de l'information sur les décisions finales prise par la DG (qui a été recruté? quelles unités sont renouvellées? quels chercheurs sont promus? etc). Ca fait réellement désordre lorsque le président de section apprend par la bande avec un mois de retard les noms des promus, alors que les heureux promus sont déjà au courant depuis deux semaines…
Il serait souhaitable que le président soit invité aux réunions de la CSOA, de la CSST.
8. COMMUNICATION SECTIONS ó CHERCHEURS : MISE EN PLACE DE LA
PAGE WEB DE LA SECTION 12
Ce site http://cnrs-sect12.univ-lyon1.fr/homecnrs.htm a été créé dans le but de limiter la "communication papier" vers les unités et les chercheurs, et de permettre de regrouper en temps réel, en un même lieu, un maximum d'informations concernant la vie de la section, les décisions prises par celles-ci, les relevés de conclusion des sessions, les résultats des concours, etc….
Ce site a été créé bénévolement par notre secrétaire scientifique Lucile Jocteur-Monrozier [lucile.jocteur-monrozier@univ-lyon1.fr], qui a eu la charge d'en assurer la mise à jour régulière.
Ce site est hébergé grâcieusement par le serveur de l'Université Claude Bernard à Lyon. Il conviendrait que ce site continue à être animé par les futures sections 19 et 20.
9. PERTINENCE DES TACHES ANNEXES ?
Cet exercice nous a pris beaucoup de temps en 2001-2002. Nous avons sorti en un an (peut-être était-ce trop rapide?) une contribution dont nous ne sommes pas satisfaits à 100%, mais la dead-line était le 31-12-02. Ce document est sur notre page web depuis le 15 Janvier 2003. Quinze mois après, le document final regroupant l'ensemble des contributions des sections et des conseils scientifiques n'est toujours pas sorti ! Qui le lira
La rédaction de ce document (réclamé par la direction générale début 2002 pour un rendu en Mai 2002) nous a aussi pris beaucoup de temps. En particulier aux cinq rédacteurs des cinq chapitres imposés :1. Recherche fondamentale dans les champs disciplinaires et dans l'étude des objets complexes; 2. Espace européen de la recherche et dimension internatio-nale ; 3. Interdisciplinarité et outils de l'interdisciplinarité (évaluation) ; 4. Partenariats; universités, organismes, régions, collectivités locales, Industrie, monde socio-économique ; et 5 : "Valorisation de la Recherche". Chaque section devait rendre sa contribution début Mai 2002. Ces contributions devaient être synthétisées ensuite en un document unique: la " Réflexion Stratégique du CNRS ". Nous avons tous été extrêmement frustrés de découvrir alors que la dite synthèse avait déjà été écrite par la Direction Générale et qu'elle était à l'imprimerie. Nous avions eu l'impression d'avoir travaillé pour rien…
Je conseille donc à l'avenir aux présidents des sections 19 et 20 de ne surtout pas se précipiter lorsqu'on leur demande des documents urgentissimes.
9.3. Reconstitutions de carrières
Le temps passé à l'examen des reconstitutions de carrière pourrait très bien être économisé (un chargé de mission peut réaliser ces vérifications administratives)
9.4. Demandes d'accueils en Délégations/Détachements
Nous en avons examiné et classé 52. D'une part nous disposions de dossiers très sommaires qui rendaient difficile l'évaluation de ces demandes d'accueils; d'autre part, nous n'avions pas tous les éléments pour savoir , par exemple, si le projet du demandeur allait apporter un bonus à l'unité; enfin, les universités font aussi de leur côté leurs propres évaluations d'une partie des dossiers. Impression finale: un sentiment d'avoir fait un travail trop superficiel.
9.5. Soutien aux revues scientifiques
Ce travail pourrait être réalisé par un chargé de mission SDU. Si les sections doivent continuer à le faire, alors qu'on ne leur demande de le faire qu'une fois en début de mandat. Ca n'a pas de sens de recommencer chaque année : une revue ne s'améliore pas (ou ne s'effondre pas) en 12 mois.
Si les sections étaient délestées de tous ces derniers dossiers qui, selon moi, peuvent être traités par les directions, alors il nous semble que nous pourrions consacrer beaucoup plus de temps à l'examen des unités, en allant les visiter systématiquement, en examinant aussi les dossiers des enseignants-chercheurs, en passant plus de temps sur les demandes de postes, d'équipement, etc. C'est d'ailleurs une recommandation du projet Larrouturou/Mégie. Alors et seulement alors, nous pourrions nous livrer à des interclassements d'unités (ce que nous avons toujours refusé de faire durant notre mandat).
10. CONFIDENTIALITE DES DEBATS
Il n'est nullement utile de rappeler que la confidentialité des débats est la règle de base du fonctionnement des sections du Comité National, en particulier durant les phases de concours.
C'est un problème de déontologie. Bien que la majorité respecte ce principe, il est en fait très difficile de l'obtenir de la totalité des membres d'une section. En ce qui me concerne, je ne peux que dresser un constat d'échec, dont j'assume la responsabilité.
11. INVERSION DU CALENDRIER DES SESSIONS
Avantage : sur le papier, l'intention était louable : il s'agissait d'une mise en phase avec le calendrier des universités. (mais dans la pratique, on observe toujours le même retard dans les évaluations des dossiers par le ministère: ça n'a pas changé grand chose…)
Inconvénient : une unité X doit désormais soumettre en juin de l'année N un dossier ; le CE doit avoir lieu à l'automne de l'année N, pour que le dossier soit évalué par la section en Mars de l'année N+1 pour un démarrage au 1 janvier de l'année N+2. Cela implique que dans les unités où l'on a un changement de directeur, les deux directeurs (celui en place et le futur) doivent co-habiter pendant 18 mois dans des conditions parfois difficiles.
Conclusion : nous n'aurions touché à rien…
12. LE PROBLEME DES " CDD >31 ans "
De même que les autres sections, nous avons eu à gérer en 2002 l'incident des CDD>31 ans. Nous avions retenus deux candidats en CDD (en utilisant les mêmes critères que pour les concours CR, ce qui veut dire que nous aurions très probablement retenu ces deux candidats lors du concours normal, s'ils avaient eu l'autorisation de concourir.
Heureusement, ils ont pu être recrutés en CR assez rapidement, l'un lors du concours 2003 (Denis Bourras en section 12) et l'autre lors du concours 2004 (Christelle Hély-Alleaume en CID-46).
13. REMPLACEMENT DE MEMBRES DE LA SECTION
A la suite de la démission de Xavier Carton (2001), membre nommé, la direction de SDU a proposé la nomination de Laurent Mémery (proposition acceptée par le Ministère).
A la suite de la démission de Jean-Claude Dauvin (2002), membre élu du collège A2, la section a sollicité plusieurs candidatures et a procédé en interne (audioconférence) début 2003, à l'élection de Gérard Blanchard (collège A2).
14. Coût de fonctionnement de la section 12 (de 2000 à 2004)
Il me semble que le SGCN devrait communiquer aux sections les informations dont il dispose sur les coûts de fonctionnements des sections. Je n'ai pas pu obtenir que ces calculs soient diffusés. J'ai su toutefois, que nous avions côuté quatre fois plus cher que la section la plus économe, mais quatre fois moins cher que la section la plus dépensière.
15. LE FUTUR : LES NOMINATIONS EN SECTION 19 et 20 ?
Il semble tomber sous le sens que les nominations des 7 " membres nommés " dans chacune des sections 19 et 20 devront permettre de rééquilibrer les résultats des élections des 14 membres élus, de manière à s'assurer que toutes les expertises couvertes par ces sections sont bien présentes dans ces nouvelles sections.
Durant notre mandature, nous avons eu quelques déficits d'expertises assez pénalisants (par exemple dans le domaine de l'océanographie physique ou dans le domaine paléo), déficits qui ne peuvent que nuire à la qualité des évaluations.
J'espérais bien que ce type de problème ne se reproduirait pas durant le prochain mandat : il est tout à fait navrant de constater que le ministère a demandé à la direction de SDU des propositions de nominations pour le 10 Juin, alors que les résultats des élections ne devaient être connus qu'un mois après! Comment localiser à l'avance les trous d'expertises ?
Afin de réduire les difficultés induites au moment des concours (cf. § 4 .9), certains collègues proposent que lorsqu'un membre de la section deviendrait directeur d'une unité, il devrait démissionner de la section. Ce sujet très complexe nécessitera un débat approfondi.
16. CONCLUSIONS
Je considère que la section 12 a correctement fonctionné durant son mandat 2000-
2004. Bien que nous ayons eu parfois des débats animés, nous avons tous tenté de mener au mieux les évaluations, en évitant d'opposer des domaines thématiques, des écoles de pensées. Pour preuve, nous avons pratiquement toujours atteint le consensus sans avoir recours au vote.
Il est toujours facile de critiquer le travail des sections et de les accuser de manquer d'impartialité: c'est partiellement exact. Toutefois, il est crucial de réaliser que la communauté française est trop restreinte pour que l'on puisse constituer des jurys qui évaluent en toute neutralité, sans conflict d'intérêt, sans consanguinité. Une solution à ce problème serait de reconsidérer l'évaluation à une échelle européene. Je trouve néanmoins que bien qu'imparfaite, l'évaluation par les pairs sera toujours une des moins mauvaises méthodes.
Les prochaines sections vont devoir poursuivre d'ici l'automne, le débat sur l'évolution de la Recherche Publique (voir les propositions du projet Larrouturou/Mégie, de la commission Beaulieu/Brezin, du groupe DuNERF, du rapport de Chistian Blanc, etc…). Il conviendrait aussi de lancer une grande réflexion sur l'amélioration des évaluations au Comité National : critères non pris en compte dans notre culture d'évaluation (motivation ? créativité ? intuition ? aptitude à diriger ), approches et méthodes ignorées par l'institution (mais couramment utilisées dans les cabinets de recrutements privés), déficit de diversification des experts, nécessité de délocaliser le CN hors des locaux du siège du CNRS, etc). Cette réflexion ne devrait pas être conduite seulement en interne, mais elle devrait s'inspirer largement de ce qui se fait ailleurs (France et étranger), dans le public et le privé.
Recommandations aux présidents des sections 19 et 20
- il est très important de participer aux réunions de la CPCN (Conférence des Présidents de sections). Il ne s'y décide pas grand chose, mais c'est le lieu où le DG communique vers le Comité National.
- il serait très souhaitable que des élus des sections 19 et 20 participent au Conseil Scientifique de SDU (des A et B, pas seulement des C).
- il faudra veiller à ce que SDU n'oublie pas d'inviter les présidents de section relevant de SDU aux réunions des CS de divisions (CSOA, CSST, CSSIC)
- il convient de réfléchir très vite (septembre, début octobre) aux coloriages de postes à prévoir pour l'année suivante (en n'oubliant pas les "non pourvus" de l'année précédente)
- il nous a paru très utile de nous retrouver une journée par an, hors session ordinaire, pour réfléchir à la conjoncture, aux thématiques prioritaires, etc…
- à l'heure où le réchauffement climatique, le cycle de l'eau, la pollution, les zones côtières, sont des problèmes ultra-critiques, il conviendrait de poursuivre l'effort de communication (entre autre en interne au CNRS) sur le fait que nous avons une position centrale sur ces problèmes d'environnement à fort impact sociétal, et que ce ne sont pas seulement SDV, SHS et STIC qui sont compétents pour traiter de ces problèmes.
ANNEXE I
** RECRUTEMENTS **
2001 de Dreuzy (Geosciences), Guizzien-Kessler (LOBB), Drobinski (SA), Roca (LMD), Sciare (LSCE), Penduff (LEGI), Braucher (CEREGE), Casiot (Hydrosciences), Abril (EPOC), Zribi (CETP)
2002 Leriche (LaMP), Chatelier (Geosciences-Rennes), Pelletier (Lem), Sarthou (LEMAR), De Rosnay (CESBIO), Delon (LA), Guillou (Roscoff) , Bouniol (CETP),
2003 Fourrié (GAME), Beaugrand (ELICO), Léon (LOA), Bourras (CETP), Tamburini (LMGEM)
2004 Lagroix (IPGP), Pellarin (LTHE), Sellegri (LaMP), Marchand (SA), Lothon (LA), Gregori (LMGEM), Parrenin (LGGE)
2001 Faure (Besançon), Godderis (LMTG),
2002 Schmitt (ELICO), Aires (LMD), Guilyardi (LSCE),
2003 Warr (CGS), Gardzarek (ELICO), Formenti (LISA), Preunkert (LGGE),
2004 Obernosterer (LOBB), Boyé (LEMAR), Gros (LSCE)
2001 Duvel (LMD), Michaud (LEM), Claustre (LOV), Pierre (LODYC), Meunier (CEREGE), Estournel (LA), Durand (CNRM), Carlotti (EPOC)
2002 Law (SA), Chappelaz (LGGE), Ottlé (CETP), Bachelet (EPOC), Goutx (LMGEM), Elbaz (Hydrosciences), Villieras (Lem), Beaufort (CEREGE)
2003 de Donato (LEM), Provost (LODYC), Gorsky (LOV), Sicre (LSCE) , Stubenrauch (LMD), Delrieu (LTHE), Sempéré (LMGEM),
2004 Heussner (CEFREM), Giraudeau (EPOC), Mougin (CESBIO), Juillet-Leclerc (LSCE)
CR : 30 CR2 , soit 7,5 /an, et 12 CR1, soit 3/an,
DR : 27 DR2, soit 6,75/an (en léger progrés : c'était 5,3 de 1992 à 2000)
Parité : sur 69 recrutements : 42% de femmes
SURFACES CONTINENTALES : 9 CR (soit 21,4 %)
ATMOSPHERE : 18 CR (soit 42,8 %)
OCEAN : 13 CR (soit 30,9 %)
PALEO : 2 CR (soit 4,8 %)
SURFACES CONTINENTALES : 7 DR (soit 25,9 %)
ATMOSPHERE : 5 DR (soit 18,5 %)
OCEAN : 10 DR (soit 37 %)
PALEO : 5 DR (soit 18,5 %)
Consanguinité ? ≈50% des CR et ≈40% des DR recrutés demandaient à être affectés dans une unité qui avait un représentant au sein de la section 12 ! Il est vrai toutefois que ces pourcentages sont biaisés par le fait que les représentants de la 12 provenaient de grosses unités qui représentaient 1450 permanents au total, soit une bonne proportion de l'ensemble des unités relevant de la section 12 - …A méditer toutefois….
ANNEXE II
** PROMOTIONS **
2001 Vaulot (Roscoff) et Manceau (LGIT)
2002 Flamant (LMD), Legrand (LGGE), Poulet (Roscoff)
2003 Redelsperger (GAME), Bertrand (EPOC), Pommereau (SA)
2004 (attendre automne 2004 en sections 19 et 20)
2001 Raynaud (LGGE)
2002 -
2003 Legendre (LOV)
2004 (attendre automne 2004 en sections 19 et 20)
2001 Le Provost (LEGOS)
2002 -
2003 -
2004 (attendre automne 2004 en sections 19 et 20)
8 DR1 en 3 ans (soit 2 ,66 /an) ; age moyen: 52 ans (de 45 à 60)
2 DRCE1 en 3 ans (soit 0 ,66 /an)
1 DRCE2 en 3 ans (soit 0 ,33 /an)
** MEDAILLES **
2001 Grossi (LMGEM)
2002 Laj (LaMP)
2003 Waelbroeck (LSCE)
2004 Mari-Bontour (LA)
2001 -
2002 -
2003 -
2004 -
2001 -
2002 -
2003 Jouzel (LSCE) et Lorius (LGGE)
2004 -
ANNEXE III
|
|
Unité d'origine |
collège |
Grade en 2000 |
Org. |
fonction |
|
Alain |
HAUCHECORNE |
SA-Paris |
A1 |
DR2 |
CNRS |
|
élu |
Jean-Luc |
PROBST |
LMTG-Toulouse |
A1 |
DR2 |
CNRS |
|
" |
Francis |
GROUSSET |
EPOC-Talence |
A1 |
DR2 |
CNRS |
Président |
" |
Gérard |
BLANCHARD* |
LBEM-La Rochelle |
A2 |
PR2 |
EN |
|
" |
Bernard |
QUEGUINER |
LOB-Marseille |
A2 |
PR2 |
EN |
|
" |
Eric |
SERVAT |
Hydrosciences-Montpellier |
A2 |
DR2 |
IRD |
|
" |
Cyrille |
FLAMANT |
SA-Paris |
B1 |
CR1 |
CNRS |
Membre bureau |
" |
Lucille |
JOCTEUR-M. |
EM-Lyon |
B1 |
CR1 |
CNRS |
Secrét. Scienti.f. |
" |
Gérard |
THOUZEAU |
LEMAR-Brest |
B1 |
CR1 |
CNRS |
Membre bureau |
" |
Philippe |
CIAIS |
LSCE-Gif/Saclay |
B2 |
CR1 |
CEA |
|
" |
Serge |
ROBERT |
CREMA-L'Houmeau |
B2 |
CR1 |
Ifremer |
|
" |
Christian |
ALLET |
DT-INSU -Meudon |
C |
IR1 |
CNRS |
|
" |
Martine |
DE ANGELIS |
LGGE-Grenoble |
C |
IR1 |
CNRS |
|
" |
Rémy |
PICHON |
Orsay-Terre |
C |
IE2 |
CNRS |
|
" |
Bruno |
HAMELIN |
CEREGE-Aix |
A2 |
PR1 |
EN |
|
nommé |
Andrea |
FLOSSMANN |
LAMP-Clermont |
A2 |
PR2 |
EN |
|
" |
Laurent |
BRUCKLER |
INRA-Avignon |
A2 |
DR2 |
INRA |
|
" |
Philippe |
DAVY |
Geosciences-Rennes |
A1 |
DR1 |
CNRS |
Membre bureau |
" |
Laurence |
EYMARD |
CETP-Vélizy |
A1 |
DR2 |
CNRS |
|
" |
Jean-Luc |
REDELSPERGER |
GAME-Toulouse |
A1 |
DR2 |
CNRS |
|
" |
Laurent |
MEMERY** |
LODYC-Paris |
A1 |
DR2 |
CNRS |
|
" |
* élu par la section en remplacement de J.C. Dauvin, démissionnaire
** nommé en remplacement de X. Carton, démissionnaire