En sciences de l'Univers, les observations régulières sur de longues périodes ont été et apparaissent de plus en plus comme un dispositif incontournable en recherche fondamentale et en réponse à des engagements contractuels envers l'Etat. En effet, pour chacun des milieux naturels, il faut comprendre les mécanismes fondamentaux de fonctionnement, prévoir les évolutions possibles à différentes échelles de temps et construire des modèles qui devront assimiler des données fiables.
Pour mener à bien ces recherches et répondre aux attentes de la société, la communauté des sciences de l'Univers est investie d'une "mission de service" qui consiste en l'observation systématique des phénomènes naturels, afin de suivre leur évolution, la comprendre et la modéliser. Cette mission est le fondement des prévisions qui constituent l'étape ultime de l'effort scientifique.
Les sciences de l'Univers nécessitent la réalisation d'une grande variété de moyens d'observations, leur mise en œuvre et leur exploitation systématique en coordination avec les différents organismes (ANDRA, BRGM, CEA, CNES, IFREMER, IPEV, INRA, IRD, IRSTEA, LNE, Météo-France, CEA, ...), agences (ADEME, ANR, ESA, ...) et les universités.
L'Institut national des sciences de l'Univers du CNRS, institut de programmes et de moyens, est chargé de définir et de coordonner la politique des moyens d'observation au sein du dispositif de recherche du CNRS et des OSU pour l'astronomie et les sciences de la planète (Terre solide, Océan, Atmosphère, Écosphère).